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Revue en ligne du

Auteurs maison

Sébastien Thiéry
Vélib'
Vos questions et nos réponses confiées à la plume d'un auteur certifié par l'académie des Molière
La question d’un Internaute :
Je vois que Monsieur Jean-Michel Ribes est souvent présent aux côtés de monsieur Bertrand Delanoë sur des photos dans la presse.
La première station de vélib' est à plus de quatre cents mètres de l’entrée du théâtre du Rond Point. Cette apparente complicité est-elle une façade ?
Jean-Claude Granin

La réponse du Service Rond-Point :
Monsieur Granin,
La première femme de Jean Michel Ribes l’a quitté pour un cycliste, depuis les vélos sont interdits à proximité du théâtre.


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 Auteurs maison 
Le 20/08/2015
Perdu dans Tokyo #2
Journal de l'auteur associé au Théâtre du Rond-Point
19 août
Shinjuku Réveillé en décalé à cinq heures. Marcher dans Shinjuku Park, où les grillons, sortes de sauterelles disproportionnées envahissent les arbres à cette époque avec des cris stridents, bruissements suraigus faits de grincements de portes alternatifs. Quartier des bureaux, hôtel de ville, le tout encore assez calme. Dans le métro, une fillette, dix ou onze ans. Habillée comme une poupée, tunique blanche, robe bleue, jolies couettes. Elle se maquille, petite trousse sur les genoux. De l’or sur les yeux, paupières vertes, du rouge aux lèvres et du rose aux joues. Couleurs à outrance. Poupée sexuelle dans un costume de communiante. Troublante métamorphose. Dehors, sur les trottoirs, mais cachés sous les ponts ou sur les passerelles, des alignements plutôt bien organisés de clodos. Discrets, corps au sol comme suspendus dans le temps sur un asphalte propre comme la Suisse.    Le stage Le stage commence à treize heures, je fais la queue dans un FamilyMart pour acheter mon petit plat tout fait de sushis sous plastique, excellents, et deux bananes à cent vingt yens. Très belle queue finement déployée dans tout le contour intérieur du magasin qui dessine un U très respecté par tout le monde. Tout le monde, c’est-à-dire des mecs en chemisettes blanches et pantalons noirs ou gris. Le stage commence, présentation du Rond-Point, de son équipe, de son projet, de son histoire. Diffusion du film fameux mais un peu daté sur le fonctionnement des lieux. Questions réponses, les auteurs vivants et le théâtre français. Le stage commence, les acteurs japonais se déplient, portent des vêtements de sportifs, ils se détendent, se préparent. Exercices, échauffements, improvisations. On travaille à réduire les signes, les mimes, l’imitation du réel. On différencie les personnages et les figures. On préfère les tableaux aux scènes. On fuit le mensonge, la construction, on interroge l’artifice des lignes des corps et le jaillissement de la vérité chez l’acteur. Belles métamorphoses. Beau travail, je dis otsoukarésamadéchta. J’apprends vite. Kabuki Nouveau Puis c’est la course jusqu’à Ikebukuro Theater Garden, mon assistante You signe la co-mise en scène d’une pièce de Kabuki Nouveau. Une fable ancienne, des samouraïs dont le chef est humilié. Une affaire de vengeance, avec batailles, suicides de soldats, servants, adultères et geishas. Un machin énorme, avec des tas de signes, des fumigènes, de la musique du monde tout le temps, des effets, des lumières style Broadway. Un nouveau genre naît là, le Kabuki Bollywood. Passionnante métamorphose. Tout existe ici au Japon, chaque extrême et son contraire. L’acteur principal, à la fois auteur et metteur en scène, voix grave, gutturale, hyper viril, joue le fou des soldats assassins. Masculinisé à outrance, tous muscles sortis. Beau, grave, lourd, militaire. Aux saluts, deux heures et demie plus tard, il se met à parler pour remercier son auditoire. Soudain, c’est un jeune type au grand corps frêle, fragile. Voix avec zozotement, féminine, aigue, un peu voûté, mignon comme tout. Plus rien à voir. Autre métamorphose. Saluts dans les coulisses, le grand samouraï est un petit garçon timide, attentionné, il s’excuse car je n’ai rien pu comprendre, je répète bravo otsoukarésamadéchta. Sur le retour, entre Ikebukuro et Shinjuku, dans la rue, une trentaine de garçons dansent un hip hop robotique contre la devanture d’un magasin fermé. Nouveaux sushis au FamilyMart, il est tard, je ne prononce que des mots japonais, je salue en m’inclinant, je ne regarde personne directement, je me métamorphose. 
 
 Auteurs maison 
Le 01/06/2015
 
 Auteurs maison 
Le 06/11/2015
Chez nous, en Auvergne
Toute activité humaine génère sa part de déchets. Prenons le cas des volcans par exemple. Autrefois, ils n’hésitaient pas à nous balancer quantité de trucs sur la tête, blocs composites noirs et autres coulées de produits dégeulasses et juteux. Chez nous, en Auvergne, nous avons décidé de prendre notre revanche contre ces cavités qui ne servent plus à rien, par la mise en place d’une gestion des déchets engendrés par leur accumulation dans nos cratères vides : papier, carton, verre, plastique, métaux. En effet, l’accroissement démographique de la société de consommation a multiplié la quantité de déchets pour atteindre 480 kg par an. Qu'ils soient industriels ou ménagers, organiques ou métalliques, ils peuvent donc être stockés sans problème dans nos cratères absolument vides, dont la béance inutile permettra de régler une fois pour toutes la question des déchets. Les risques d’une reprise d’activité sont faibles, cependant un réveil de type nourrisson (n’importe quand en pleine nuit) peut se produire. Le renvoi des déchets représente un risque sanitaire puis énergétique et enfin environnemental. C’est pourquoi cette solution est déjà un premier pas vers un développement écologique et durable.
 
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